Les chats

Le chat est un animal merveilleux, d'une grande sensibilité, qui comprend tout ce qui se passe autour de lui, qui donne plein d'amour avec des caresses et des ronrons.

La ronron thérapie se développe de plus en plus, elle a une action bienfaisante sur les gens.

Il n'est pas obligatoire qu'un chat vive dehors, il peut très bien être heureux à l'intérieur dans la mesure où il a tout ce qu'il faut.

Si vous habitez proche d'une route passante, alors il est préférable de les garder à la maison plutôt que de le retrouver écrasé par une voiture ce qui est le plus gros des chagrins des maîtres.

Vous pouvez faire des enclos extérieurs sur une terrasse ou un appentis avec des filets spéciaux qui sont conçus pour cela.

Cela fonctionne très bien et ils sont heureux.

Vaccinations complète, antipuces, vermifuges et antiparasitaires. Impératif pour les chats qui vont à l’extérieur afin d’éviter de graves maladies.

N’oubliez pas que l’ Identification est Obligatoire.

Indispensable pour retrouver votre chat s’il se sauve ou disparait.

Il est recommandé :

• Avoir un arbre à chat pour jouer, grimper, faire ses griffes et se reposer. C'est mieux que de faire ses griffes sur le canapé.
• Changer régulièrement sa litière.
• Calculer la quantité de litière par rapport au nombre de chat dans le foyer. Exemple: 2 chats = 3 litières. (une litière et demi par chat)

Un chat est propre de nature, s’il fait à côté ou en dehors, c’est qu’il y a un problème, il faut le trouver. Emplacement qui convient pas, litière qu’il n’aime pas, peur d’une litière fermée…

• Eau propre à changer, fraîche tous les jours ou une fontaine à eau qu’ils aiment bien.
• Croquettes à volonté, adaptée à l’âge et ses particularités.

Peut manger 4 à 5 croquettes seulement mais 10 fois par jour.

• Alimentation humide aussi nécessaire pour empêcher les problèmes urinaires et pour les chatons la fabrication de leurs organes.
• Des jouets, à renouveler très souvent, interactifs. Même un bouchon peut les amuser.
• Garder à l’intérieur et à disposition sa caisse de transport qui lui sert de repère et auquel il sera habitué pour les rendez-vous vétérinaires ou vos déplacements.
• Un produit miracle pour les chats, le spray d'herbe à chat, à mettre sur ses jouets et les endroits où il dort. Il peut aussi empêcher un chat de faire pipi sur le lit, il se roule avec ce produit et ne fait pas de bêtise, ça peut aider parfois.

Les chiens

Le chien est un compagnon formidable, affectueux et plein d'amour pour ses maîtres.

Ils aiment jouer avec les enfants et se promener avec leur maître.

C'est souvent une bonne thérapie pour les enfants qui sont tout à fait capables de s'en occuper en les responsabilisant.

Si vous lui donnez de l' amour, il vous le rendra 10 fois plus.

Si vous l' éduquez bien, il peut dormir bien au chaud dans la maison dans son panier.

S'il doit dormir dehors, alors vous devez prendre des précautions : il doit avoir uneniche confortable, il doit être à l'abri de la pluie et du vent, avec un coussin pour le protéger des rhumatismes.

Certaines Races de Chien sont plus frileuses que d'autres : Bulldog anglais, Boxer, Dalmatien, Lévrier, Fox terrier, Caniche, Yorkshire, Teckel, Shih Tzu, Bichon., Chihuahua..

Il ne faut pas hésiter à leur mettre un manteau pour les protéger du froid, c'est indispensable, ils peuvent attraper une pneumonie et en mourir.

Pensez à ce que vous mettriez sur vous si vous aviez froid !

Il faut s'identifier à soi-même pour les comprendre.

Un chien qui vit dehors, jappe parfois des journées entières parce qu'il s'ennuie ou qu'il a froid. Ne pas oublier le voisinage qui subit cela, le chien est malheureux et les voisins sont contrariés aussi. Alors vous devez prendre des dispositions.

Sachez qu’il existe des " Promeneurs" pour sortir votre chien lorsque vous travaillez toute la journée.

Les hérissons

Nos hérissons sont des animaux protégés, qui hibernent différemment en fonction des régions. Attention :

Les travaux de jardinage reprennent au printemps. Ils sont souvent cachés dans un tas de feuilles, de branchages ou de bois.

Vous devez prendre beaucoup de précautions : en prenant une fourche, vous risquez de les blesser ou de les tuer !

Si vous devez brûler des déchets, assurez-vous qu'aucun animal ne soit caché dedans. Chaque année, beaucoup d'entre eux meurent dans des circonstances atroces, alors pensez à eux.

À savoir :

Les anti-limaces et escargots font mourir les hérissons.

Les murs, qui sont de plus en plus présents, les empêchent de circuler à leur guise de jardin en jardin. Cela rend parfois difficile leur accès à la nourriture.

Pensez à laisser un petit trou par-ci par-là, de la taille d’un tuyau d’évacuation, où ils pourront se faufiler et circuler selon leurs besoins.

Ils aiment un petit abri avec de la paille. Vous pouvez leur laisser des croquettes pour chats, voire un reste de pâtée.

Vous pourriez avoir la surprise de le trouver en train d’hiberner ou de dormir dans la paille.

Ces petits animaux sont utiles et en grand danger, alors n’hésitez pas à les protéger.

Les poules

Beaucoup de personnes ont pris des poules pour avoir le plaisir d'avoir des œufs frais et qu'elles mangent tous les restes de la maison.

C'est vraiment très agréable et écologique.

Il faut seulement, avant de vous décider, connaître aussi les contraintes et les accepter pour vous lancer dans ce projet.

* Il faut la place nécessaire pour y faire un enclos suffisamment grand avec un poulailler fermé où elles pourront pondre tranquillement.

* Il faut nettoyer très souvent le poulailler, enlever la paille sale pour en remettre de la propre.

* Vous devez donc avoir un tas de fumier ou compost.

* Qui dit poules, dit rats. Autour des poulaillers, il y a toujours des rats qui sont attirés par leur nourriture.

Il y a beaucoup de choix d'enclos et de poulaillers en vente un peu partout et vous devez en choisir un suffisamment grand, bien solide et bien clos, car les rats font des tunnels.

Si vous avez la place nécessaire et que cela ne vous pose aucun problème, alors profitez pleinement de ces gentilles cocottes qui vont vous donner des œufs frais et qui peuvent devenir très attachantes.

Les oiseaux du jardin

Pendant l'hiver, ne pas oublier nos petits oiseaux qui ont besoin de nous pour se nourrir et survivre.

Au printemps, ils vont faire leur nid et leurs petits. Ils vont rechercher partout des brindilles et, selon le temps, la nourriture est encore utile.

Ils aiment les poils de chats ou de chiens pour aménager leur nid. Pensez-y quand vous brossez votre animal.

Mettre un mélange de graines, graines de tournesol, boules de graisse...

Ne pas oublier l'eau (nettoyez régulièrement les récipients). Ils ont besoin de se baigner dans une bassine pas trop profonde ou un grand couvercle. C'est ainsi qu'ils se nettoient.

L'eau est indispensable à tous les petits animaux de la nature, il faut seulement qu'elle soit propre et changée régulièrement.

C'est une question de survie pour tous, sur le sol ou en hauteur.

Surtout ne pas laisser de l'eau croupir, c'est comme cela que les moustiques se colonisent et apportent certaines maladies.

Nous regrettons de constater la disparition de beaucoup de nos petits oiseaux.

Les rats

Les rats sont considérés comme des nuisibles, mais nous sommes à la campagne et il est normal d'avoir des rats des champs.

Si vous avez un jardin, c'est sûr que vous en avez, mais vous ne les voyez pas car ils se cachent.

Si vous êtes envahis et que vous devez en éradiquer, alors n'achetez pas n'importe quel raticide qui peut faire mourir votre chat ou les hérissons du jardin.

N'utilisez que les produits qui agissent sur la circulation sanguine en provoquant une hémorragie interne.

Ils vont mourir sans souffrir et sans intoxiquer les autres animaux.

C'est très important de connaître les répercussions des produits que vous utilisez.

Les Cochons d’Inde et Les Hamsters

Sur le plan morphologique, la différence entre le hamster et le cochon d'Inde (ou cobaye) est évidente. Bien qu'ils aient tous deux un corps compact et des pattes courtes, ils ne sont pas de la même taille.

Le hamster mesure environ 10 centimètres de long alors que le cobaye mesure 20 à 25 centimètres.

En plus de leur différence d’aspect, le hamster et le cochon d’Inde n’ont pas le même caractère.

Le hamster doit vivre seul dans sa cage tandis que le cobaye préfère vivre en groupe de 5 à 10 individus.

Facile à vivre, le cochon d’Inde est peu agressif et a besoin du contact de ses maîtres ou de ses congénères.

Le hamster est plus indépendant. Très actif, il apprécie sortir de sa cage le soir pour partir en exploration, mais goûte peu les caresses.

Par ailleurs, le hamster mange essentiellement des graines alors que le cobaye se nourrit de foin.

Néanmoins, les deux espèces varient leur alimentation avec divers fruits et légumes.

Les lapins

Le lapin est un animal tout en contradiction : il est curieux mais peureux, affectueux mais timide, vif mais paresseux. Très attaché à son propriétaire, il donne beaucoup d’amour et se montre même joueur. C’est un animal intelligent et très sociable qui viendra volontiers à la rencontre de nouveaux venus, humains comme animaux, même s’il reste très méfiant.

Il ne faut pas oublier que le lapin est très sensible, notamment au stress. Il faut donc éviter toute situation bruyante ou confrontation avec des animaux qui pourraient le poursuivre. Néanmoins, il peut vivre avec d’autres congénères ou animaux qui le respectent. Étant une espèce sociale, il appréciera grandement la présence d’un autre lapin.

Contrairement à d’autres NAC, le lapin est un animal diurne, il vit donc la journée même s’il passe de longues heures à faire la sieste. On constate souvent un regain d’énergie le matin et en début de soirée.

Le lapin est un animal naturellement propre qui fera ses besoins dans son bac à litière. Il peut vivre hors de sa cage, et doit être sorti tous les jours pour se dépenser. Un lapin qui ne sort pas de sa cage peut devenir associable voire agressif, alors qu’un lapin majoritairement en liberté est sociable et très affectueux.

Pour les sorties, vous pouvez le laisser en liberté ponctuelle ou constante dans une pièce en faisant attention aux fils électriques. Vous pouvez également prévoir un grand enclos constitué de cachettes (cartons, maisonnettes, tuyaux) et de plateformes surélevées. Vous pouvez également retourner des cagettes de marché en carton, elles font très bien l’affaire.

La cage du lapin doit être à barreaux, et non en plastique qui ne dispose pas d’une ventilation suffisante, et assez grande pour y faire 3 à 4 bonds de suite et haute pour permettre au lapin de se dresser sur ses membres postérieurs. Elle doit également être bien organisée :

• Du foin au sol
• Un bac avec litière végétale (chanvre végétal plutôt que du foin, de la paille ou de la litière pour chat)
• Un râtelier pour le foin
• Une gamelle pour l’eau (à préférer au biberon pour l’inciter à boire plus)
• Des cachettes
• Une zone de repos avec un tapis

Ne mettez pas de copeaux de cèdre ou de pins qui libèrent des molécules pouvant irriter les voies respiratoires du lapin.

Placez la cage dans un environnement calme à l’abri des courants d’air et du bruit.

Comme nous l’avons vu précédemment, cette cage ne doit être qu’un lieu où il se restaure, se repose et fait ses besoins mais en aucun cas son unique lieu de vie.

Le lapin est un herbivore strict et non un granivore. Pour bénéficier d’une alimentation équilibrée et diversifiée, il faut lui offrir chaque jour idéalement trois sortes de légumes verts, avec une introduction progressive des nouveaux aliments. Une forte teneur en fibres est essentielle, apportée par du foin de bonne qualité, qui permet également l’usure des dents et un bon transit digestif.

Vous pouvez lui donner des fruits en petite quantité. Ils sont à privilégier par rapport aux friandises et aux barres de céréales, qui sont à bannir.

La luzerne et les blocs à lécher, contenant beaucoup de calcium, sont également à proscrire car ils favorisent les calculs et les cystites. Des granulés peuvent compléter la ration en période de croissance, lactation et gestation, mais ne doivent surtout pas constituer son alimentation principale (risque d’obésité notamment).

Pour lui assurer une bonne santé et lui éviter tout risque de contracter une maladie mortelle, il est vivement conseillé de faire vacciner son lapin. Les traitements vermifuge et un antiparasitaire sont également à renouveler régulièrement.

La stérilisation est vivement conseillée, notamment pour éviter le marquage, les agressions territoriales et les tumeurs utérines (fréquentes chez les femelles).

Le lapin est un animal fragile. Veillez à ne pas l’exposer au stress et à ne jamais le porter par les oreilles. Soyez aussi vigilants aux coups de froid.

Le cheval

Le cheval a un physique imposant. Il fait partie des grands animaux. Il possède un corps tout en muscles perché sur de longues jambes fines terminées par des sabots. Sa crinière qui longe toute sa nuque et sa longue queue sont faites de crins épais. Sa tête est longue et massive, dotée de gros yeux et de larges naseaux, et surplombée par un toupet. Ses oreilles triangulaires sont de taille moyenne, disposées de chaque côté du toupet.

C'est un animal très sensible à la voix et au toucher, doté d'une grande intelligence. Comme tous les équidés, le cheval est un être sociable qui a besoin de la compagnie de congénères pour être heureux.

Chaque cheval possède sa propre personnalité, sans réelle différence entre le mâle ou la femelle. Il est ainsi possible de rencontrer un cheval ou une jument tendre ou plus sauvage, intrépide ou peureux.

Ces traits de caractère dépendent de son tempérament, mais également de son vécu.

Si vous cherchez un cheval ou une jument pour des activités de loisirs, de l’équitation, du concours ou pourquoi pas du horse-ball, vous devrez être autant attentif à ses capacités physiques et d’endurance qu’à son caractère plus ou moins rétif.

Si votre cheval fait de la compétition ou des activités de loisir, il est indispensable de lui donner des bases d’éducation.

Un équidé non contrôlé peut devenir dangereux du fait de sa puissance. Le débourrage du poulain est obligatoire. Cela consiste à l’habituer dès le plus jeune âge à accepter une selle et un cavalier, et à comprendre et exécuter des ordres de base. Une fois que le cheval connaît les trois allures, pas, trot et galop, sait s’arrêter et tourner, le dressage sur le plat peut commencer.

Il sera plus ou moins poussé en fonction de l’activité du cheval, compétition, équitation en centre équestre ou randonnée.

Il est primordial d’éduquer son cheval avec positivité, douceur et bienveillance.

Il ne faut pas oublier que l’homme est avant tout perçu comme un prédateur par ces animaux très sensibles, pouvant être craintifs. L’agressivité les braque, ce qui rend l’éducation très difficile par la suite.

Restez toujours doux dans vos gestes et vos paroles, communiquez le plus possible et voyez la relation forte se créer progressivement entre votre cheval et vous.

Naturellement docile, le cheval est doté d’une grande mémoire. Cette qualité très pratique pour faciliter l’éducation a son revers : le cheval se souviendra aussi de la moindre maladresse de son cavalier.

Un cheval peut vivre toute sa vie à l’extérieur, dans un pré, ou en partie dans un box. Un terrain clos d’au moins un hectare et riche en herbe lui permettra de s’exprimer librement et de s’ébattre au trot ou au galop pour son plus grand bonheur.

Dans un box, il s’ennuiera vite et pourra développer des troubles du comportement.

Qu’il vive partiellement ou totalement au pré, un cheval doit toujours disposer d’un abri naturel (comme des arbres) ou construit pour se protéger des intempéries, du soleil, des mouches et des taons.

N’oubliez pas que le cheval a besoin d’interactions sociales. Il ne doit pas rester seul dans son pré. Au moins un congénère lui évitera de s’ennuyer et/ou de développer des tics.

Son alimentation

Si l’on pourrait penser qu’il suffit d’herbe et de foin pour nourrir un cheval, en pratique cela n’est pas aussi simple. L’alimentation doit être adaptée en fonction de son âge et de sa taille, mais aussi en fonction de son degré d’activité physique.

Le cheval est un herbivore qui passe entre 14 et 16 heures à brouter à l’état naturel, en raison de la faible valeur énergétique de l’herbe et de sa physiologie. Il possède un petit estomac qui le contraint à manger peu mais souvent.

Le cheval a besoin d’un apport élevé en fibres, pour un transit régulier et une relaxation mentale et psychique. Son alimentation est composée d’herbe, de fourrage et d’aliments concentrés (grains de céréales, tourteaux de soja, vitamines, minéraux). Idéalement, sa ration de foin oscille autour de 1,5 à 2 % de son poids.

À l’instar de tout être vivant, l’hydratation est cruciale pour les chevaux qui boivent entre 15 et 20 litres d’eau par jour au repos. Cette consommation peut facilement doubler en été ou chez les chevaux lourds. Ainsi, veillez à ce que votre cheval ait une source d’eau suffisante au pré pour qu’il ne manque jamais d’eau.

La santé du cheval

Comme tous les animaux, le cheval domestique exige une visite régulière du vétérinaire pour lui prodiguer ses vaccins et son traitement vermifuge.

Ses sabots doivent être entretenus par le maréchal-ferrant tous les trois à quatre mois, lors d’une séance de parage. Vous pouvez aussi les protéger avec des cloches. Autre contrôle à ne pas oublier : celui des dents, à prévoir tous les un an et demi par un dentiste, à partir de l’âge de 3 ans.

Un cheval domestique vit en moyenne jusqu’à l’âge de 25-30 ans. Il peut être sujet à des maladies comme le tétanos, la grippe, la fourbure, la maladie de Cushing ou la gourme (angine du cheval).

Mais la colique et le manque de vermifugation restent les premières causes de mortalité chez les chevaux. Pour éviter de telles maladies, il est important de consulter régulièrement un vétérinaire et de surveiller le comportement de votre cheval. Si ce dernier reste couché plus longtemps que d’ordinaire, dans des positions parfois inhabituelles, contactez rapidement votre vétérinaire.

Aussi solides soient-elles, les jambes du cheval sont très sollicitées et doivent aussi être surveillées de près. Elles peuvent être le lieu de multiples blessures et affections.

L’engorgement est un mal bien connu des propriétaires de chevaux. Il s’agit d’un gonflement d’un ou de plusieurs membres. Il peut être dû à un mauvais retour veineux, à un choc, à une infection ou à une inflammation du canon ou du boulet faisant suite à une tendinite ou une entorse. En cas de boiterie ou d’œdème, n’hésitez pas à appeler le vétérinaire pour connaître les bons gestes à adopter.

Son hygiène

Le pansage de son cheval est important, même s’il passe tout son temps au pré. Il faut panser et curer ses pieds plusieurs fois par semaine pour les débarrasser des impuretés et vérifier qu’il ne présente pas de membres chauds, de plaies ou de problèmes de peau. N’oubliez pas de brosser sa queue et sa crinière pour éviter la formation de nœuds.

Les yeux, les oreilles et les naseaux sont à vérifier régulièrement et à nettoyer si besoin avec une solution spécifique de type sérum physiologique.

En été, la douche est souvent très appréciée des chevaux. En plus de les rafraîchir, elle est bénéfique pour la circulation sanguine et favorise la détente grâce au massage du jet. Il est possible de doucher votre cheval uniquement à l’eau et à la brosse, mais vous pouvez ponctuellement ajouter un peu de shampoing spécifique pour les équidés. Les chevaux n’aiment généralement pas qu’on leur mouille la tête.

N’insistez pas et utilisez uniquement une brosse mouillée. À la fin de la douche, retirez le surplus d’eau en passant un couteau de chaleur du haut vers le bas sur les parties charnues de votre cheval. Pour les membres, vous pouvez utiliser une serviette. Laissez-le ensuite sécher à l’air libre. Ne douchez votre cheval que par beau temps lorsque les températures sont clémentes.

Les idées reçues sur le cheval

« Un cheval doit être monté »

C’est faux ! Un cheval ne doit pas obligatoirement être monté pour se dépenser. Il sait très bien le faire seul dans un pré suffisamment grand. Un cheval est heureux quand il bénéficie d’une bonne alimentation, d’espace suffisant pour courir quand il le désire, d’interactions sociales, de soins et d’amour de son propriétaire.

« Le cheval et le poney sont deux espèces différentes »

Adopter un cheval

La SPA recueille également des chevaux afin qu’ils puissent retrouver une famille aimante.

Avant d’envisager l’adoption d’un cheval, rappelez-vous que ce n’est pas un acte anodin. Comme tout animal, un cheval a besoin de soins et d’attention pour être heureux et en bonne santé.

C’est un investissement personnel et financier conséquent qu’il faut assurer pendant toute la (longue) vie de votre compagnon.

La SPA prône l’adoption responsable par laquelle nos équipes s’assurent que la famille adoptante a la capacité de répondre aux besoins spécifiques du cheval. De plus, nous connaissons parfaitement nos pensionnaires et pouvons vous orienter vers celui qui vous correspondra le mieux. Pour plus d’informations, venez rencontrer nos équipes dans le Grand Refuge de la SPA, notre lieu dédié aux équidés maltraités ou abandonnés.

Le furet

Le furet domestique est un compagnon vivant et curieux, mais qui demande des soins particuliers.

Plein d’énergie, il nécessite des soins spécifiques pour s’épanouir pleinement dans son environnement.

Il est important de savoir que le furet dégage une odeur musquée naturelle, même s’il est stérilisé. Cette odeur diminue légèrement après la stérilisation, mais elle reste présente et peut déranger certaines personnes.

C’est un carnivore strict. Son régime doit être riche en protéines et graisses animales :

• Croquettes spéciales furet
• Alimentation crue recommandée

Actif et curieux, il doit sortir plusieurs heures par jour de sa cage pour explorer et se dépenser.

C’est un grand dormeur, il peut dormir entre 16 h et 20 h par jour.

Il aime fouiner et se glisser dans les recoins.

Il est important de sécuriser son environnement :

• Éloigner les produits toxiques
• Protéger les fils électriques
• Écarter les petits objets qu’il pourrait avaler

Animal sociable et affectueux, très joueur et curieux.

Cependant, il peut mordre s’il n’est pas bien socialisé ou s’il se sent menacé. Ce n’est pas de l’agressivité, mais une forme de communication.

Pas recommandé pour les jeunes enfants, car il est délicat et peut réagir s’il est mal manipulé.

Adopter un furet est un engagement, mais avec de l’attention et de la préparation, c’est un compagnon qui peut apporter énormément de joie et d’énergie dans votre foyer.

Le rapace

Nous avons beaucoup de rapaces dans notre région et souvent on ne les voit pas, mais eux observent tout ce qui se passe autour de nous et repèrent leurs proies.

Ils sont très rapides et emportent en une fraction de seconde la proie repérée.

Les petits oiseaux sont les favoris, mais ils chassent aussi :

• Les petits rongeurs
• Les reptiles
• Les insectes
• Et parfois même les petits écureuils

Certains sont diurnes, ils chassent la journée : faucon crécerelle ou pèlerin, épervier, buse.

Ils peuvent attraper en vol : canards, pigeons, mouettes ; et en piqué : lapins, chats, petits mammifères.

D’autres sont nocturnes, ils ne chassent que la nuit : chouette effraie, chevêche, chouette hulotte.

Ils se perchent en haut d’un arbre ou d’un piquet pour repérer leur proie, et recherchent :

• Souris
• Petits mammifères
• Oiseaux chanteurs

C’est pour cette raison qu’il ne faut pas laisser un lapin dans une caisse ouverte dans votre jardin. Ils viennent se servir tout simplement, comme des chatons qui jouent dehors : pas le temps de faire ouf, ils sont plus rapides qu’on ne pense.

Une dame nourrissait un petit écureuil depuis longtemps et un rapace est venu le prendre juste à côté d’elle. Elle n’a rien pu faire !

Ce sont des « charognards » utiles qui ramassent les cadavres sur les bords des routes, mais il ne faut pas ignorer qu’ils ne font pas la différence.

Il faut être vigilant et protéger vos animaux.

L'âne

Intelligent, doux et calme, l'âne est un formidable compagnon des familles. De la famille des équidés, ce géant au cœur tendre est particulièrement affectueux et très dévoué envers ses maîtres. C'est un amoureux des grands espaces et des interactions sociales dont il ne peut se passer.

Le caractère et le comportement de l’âne

Comme tout équidé, l’âne est un être social qui a besoin de la compagnie de congénères ou d’autres animaux pour être heureux.

Chaque âne possède son propre caractère et sait l’affirmer. Certains ânes sont ainsi plus affectueux ou plus joueurs alors que d’autres seront plus peureux ou timides.

L’éducation de l’âne Un âne peut être éduqué au même titre que les chevaux et les poneys. Il faudra opter pour une éducation positive et douce. En effet, l’âne est très sensible : en cas de mauvais traitements ou de violence à son égard, il se montrera têtu et très méfiant. Doté d’une excellente mémoire, il sait reconnaître les mauvaises personnes pour qui il nourrira de la rancœur.

Mais éduqué avec bienveillance, un âne sera attaché et particulièrement dévoué à ses maîtres.

Ses conditions de vie

Au pré toute l’année, l’âne doit disposer d’un terrain riche en herbe d’au moins 2 500 m² pour se dépenser librement. Un abri est indispensable pour lui permettre de se protéger du soleil, des intempéries et des insectes. Veillez à ce que votre terrain soit bien clos car l’âne a un tempérament fugueur, notamment s’il s’ennuie.

Justement, pour éviter tout risque d’ennui, un âne doit obligatoirement avoir au moins un compagnon de pré : idéalement un autre âne, mais un autre équidé peut également convenir.

Très attaché à ses maîtres, l’âne vit mal leur absence. Si vous partez en vacances, veillez donc à ce qu’il bénéficie d’une présence humaine chaque jour en choisissant des gardiens de confiance.

Son alimentation

L’âne passe 50 % à 70 % de son temps à brouter de l’herbe qui constitue la base principale de son alimentation. Ses péchés mignons sont les chardons ou encore les ronces, pour le plus grand bonheur de ses propriétaires.

En hiver, à défaut d’herbe, il mange en moyenne 5 kg de foin par jour. S’il n’a pas besoin d’une ration complémentaire en granulés, l’âne a tout de même besoin de minéraux, ce que peut lui apporter une pierre à sel.

Par sa taille, l’âne a besoin d’une quantité importante d’eau puisqu’il en consomme entre 10 et 20 litres par jour. Sa consommation double en été et les jours où il pratique une activité physique. Au pré, veillez à ce que votre âne ne manque jamais d’eau et à casser la glace chaque matin en hiver.

La santé et l’hygiène de l’âne

Comme tous les animaux, l’âne ne fait pas exception aux vaccins et au traitement vermifuge régulier. Pour lui, il faut également faire appel à un dentiste et un maréchal ferrant tous les trois à quatre mois pour parer ses sabots.

L’âne a une incroyable espérance de vie : entre 30 et 40 ans en moyenne. C’est un animal rustique qui ne tombe que rarement malade. Toutefois, il reste sujet à certaines pathologies communes aux équidés comme la grippe, le tétanos, les papillomes, la fourbure ou encore la colique. Pour éviter tout risque, il est conseillé de faire venir son vétérinaire régulièrement.

Plusieurs fois par semaine, vous devez panser et curer les pieds de votre âne pour le débarrasser des poussières et des poils morts mais également pour vérifier qu’il ne présente aucun problème de peau ni plaie qui nécessiterait des soins. N’oubliez pas de démêler sa crinière et sa queue.

Les oreilles, les yeux et les naseaux sont à vérifier et à nettoyer au besoin avec une compresse imbibée d’une solution spécifique de type sérum physiologique.

Les idées reçues sur l’âne

« Les ânes sont bêtes »
Au contraire, les ânes sont très intelligents ! Il est possible d’éduquer un âne comme on éduque un cheval. Avec la bonne éducation, il pourra même être possible de le monter.

« Un âne, c’est têtu »
L’âne ne naît pas têtu, mais il peut le devenir. En effet, c’est un animal sensible et très intelligent qui sait ainsi reconnaître les comportements agressifs et/ou violents à son égard et témoigner son désaccord. Ce qui se traduit par la désobéissance. C’est pourquoi il faut toujours aborder un âne (et tous les animaux d’ailleurs) avec douceur et positivité pour éviter qu’il ne se braque.

Adopter un âne

La SPA recueille régulièrement des ânes abandonnés et/ou maltraités pour leur offrir une nouvelle vie auprès d’une famille aimante.

Rappelez-vous que l’adoption n’est pas un acte anodin. Un âne a des besoins spécifiques et peut engendrer des frais parfois imprévus auxquels vous devrez répondre pour lui assurer santé et bonheur. L’adoption est un investissement personnel et financier conséquent qui vous engage durant toute la vie de votre compagnon.

La mission de la SPA est de réaliser des adoptions responsables et définitives qui nous assurent que nos ânes connaîtront le bonheur jusqu’à la fin de leur vie. Ainsi, nos équipes sont formées pour répondre à toutes vos questions et vous accompagner durant tout le processus d’adoption, et même après. Pour plus d’informations, contactez ou venez rencontrer les équipes du Grand Refuge de la SPA, notre lieu unique dédié aux équidés.